samedi 5 mai 2012

Il y a des jours comme ça...

... il y a des jours où je comprends le choix de ma soeur, et de tant d'autres, qui ont choisi de travailler et de laisser l'école gérer les crises et refus de leurs enfants (entre autres choses) !!!
Des jours où je sors un peu fatiguée des nombreuses oppositions qui m'ont confrontées avec mes enfants, les aînés en particulier...

(je sais que très vite ça ira mieux, après une bonne nuit de sommeil et le retour de mon p'tit mari parti depuis trois semaines...)

Et puis ce soir, mon grand vient coller son nez contre mon cou et me demander pardon pour tout ce qu'il m'a dit dans un moment de colère. Oui, cela me réconforte et me fait penser que peut-être, le choix que j'ai fait nous convenait bien, après tout...

13 commentaires:

  1. on connait, on connait...!Ce sont des moments riches malgré tout

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    1. Une bonne nuit de sommeil, le retour de mon homme, et me voilà à nouveau sur les rails !
      Pour moi ce sont surtout des moments de gros doutes, pas faciles à gérer. Mais oui, dans une certaine mesure, ça me conforte aussi dans mes choix, quand, après la crise, je fais le bilan...

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  2. L'IEF n'est pas un long fleuve tranquille, n'est-ce pas?
    Quand cela m'arrive, je me dis, pour ne pas remettre en cause mon choix IEF, que s'ils étaient à l’école les crises et les refus arriveraient quand même le soir, le week-end ou encore pendant les vacances, donc je me dis qu'au moins nous on a les crises comme les autres mamans mais on a la quantité de bons moments qu'elles n'ont peut-être pas. Courage et encore merci pour votre magnifique blog.

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    1. Merci beaucoup pour vos encouragements. C'est vrai que quand ils allaient à l'école, les crises survenaient quand même, le soir ou en week end, et cela était d'autant plus troublant qu'on ne profitait pas de la journée pour avoir aussi des moments de paix.

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  3. Mais l'école, c'est aussi des crises sans fin!
    Les jours où je travaille, je vois mes enfants 1h le matin et 1h le soir...!! ça passe si vite le temps ensemble et ils sont tellement épuisés (et moi aussi) que des fois on a que le temps de se disputer!!
    L'Ief me fait rêver ;-)

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    1. Ah c'est vrai qu'il y aura toujours des disputes, IEF ou pas...
      Bravo pour tout ce que tu fais pour tes élèves, ils ont bien de la chance ! Et bravo également pour ton super blog, j'aime beaucoup le ton et les idées que tu donnes.

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  4. Annadesmouettes, ça confirme ce que je dis et ça me rassure aussi. Merci! Et qui sait, peut-être un jour pour l'IEF...

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  5. Oh oui moi aussi je te comprends !! Il part souvent trois semaines ton mari ?!!! Whouaou ça me paraît énorme !! Ici on se pose la question de l'ief totale ou de continuer à mettre Zoé bientôt 5 ans à mi temps à l'école parentale près de chez nous....

    J'ai vu que tu avais mis mon blog en lien dans ton carnet d'adresse !!! Merci !!!

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    1. Avec plaisir !
      Oui, il part souvent mon homme... dans ces cas là je porte les deux casquettes... pas toujours simple.
      J'espère que vous allez trouver la solution qui vous conviendra le mieux !

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  6. Ici aussi, on connait. Et l'absence du papa chaque semaine se fait parfois plus durement ressentir. Mais, je me souviens alors que pour les aînés qui étaient scolarisés... les crises pouvaient aussi épuisées et blessées... alors ... je me dis que l'IEF nous permet , au moins, d'avoir de grands moments ensemble.

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    1. C'est vrai, et ce pardon demandé dans le creux de mon cou m'a confirmé que malgré tout ce qu'on peut "lâcher" dans un moment de colère, il reste toujours la confiance qu'on a su créer entre nous et nos enfants, et il n'y a rien de plus précieux...
      Toi aussi il part souvent ton mari ? Je n'ai plus accès à ton blog, pourrais-tu me redonner le lien ? (ecolecabrioles(arobase)gmail.com)

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  7. Ce post me parle beaucoup, bien sûr... C'est chouette quand les enfants commencent à prendre conscience qu'il ont blessé et viennent d'eux-même s'excuser. Mais 3 semaines sans "relais", c'est sûr que ça ne doit pas être facile !

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    1. Oui, et d'écrire ce post me permet aussi de montrer que la vie n'est pas toujours rose à l'école à la maison ! Mais bien sûr, à tête reposée tout semble plus facile...
      Les enfants ont très tôt ce sentiment d'avoir blessé, je trouve ça très touchant.

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