L'éducation pour la vie

L’école et la vie sociale

Pitch rêveur devant l'université de Cambridge

Maria Montessori reproche de manière très nette à l’institution scolaire de l’époque les fondements des méthodes employées. En préambule de ces précisions, elle replace la vie au centre de l’éducation. Défendre la vie, c’est ... 
... protéger le développement psychique de l’individu.

Or, les nombreuses méthodes ou les buts sociaux des systèmes éducatifs d’état provoquent un effet inverse au résultat recherché. Les jeunes adultes ne sont pas préparés à la vie sociale parce qu’ils sont contraints de respecter la règle de l’établissement. Même quand elle est trop éloignée de la réalité de la société.

Cela signifie qu’imposer une liste de savoirs permet de remettre des lauriers à ceux qui réussissent mais ne soigne pas le développement psychique des élèves. Pourtant, la problématique de l’adaptation à la vie sociale est à la base de la santé psychologique d’une nation.

Déjà, il y a plus de 50 ans, MM prônait pour qu’une force extérieure à l’école prenne en charge sa réforme en profondeur. 

L’âge préscolaire

MM milite pour la mise en place d’un système d’éducation cohérent. C’est-à-dire qui mettrait en harmonie école, famille et société, sources d’éducation pour l’enfant de sa naissance jusqu’à l’adolescence.

La science (psychologie et sociologie) a identifié le problème. Mais, sur le plan social, ces observations ne sont pas mises en œuvre … soit par ignorance, soit par idéologie.

Le devoir de l’éducation et la société 

Il y a un risque d’établir une liste d’acquis correspondant aux savoirs essentiels que l’enfant devrait connaître pour évoluer dans la société. S’astreindre à le cloisonner par ces procédés, l’empêche de développer son potentiel. Donc de jouer son rôle pour l’humanité.

Alors, comment la société doit-elle faire pour aider les enfants à se développer ?

Sa réponse est nette : Agir en conformité avec les lois de la nature et observer les droits de l’homme.

De cette manière, la vie serait protégée ; ce qui devrait provoquer une évolution positive de la société.

Dans la réalité de l’époque, c’était l’inverse qui se produisait. L’enfant était au service de la société. A travers, ces paroles, MM met en valeur le risque d’effondrement de la culture occidentale à cause de son entêtement à ne pas remettre en cause de son système éducatif. L’époque actuelle semble lui donner raison.

L’enfant, constructeur de l’homme

Attention. MM précise très clairement que l’éducation doit être scientifiquement dirigée. Pas question d’être passif sous prétexte de ne pas intervenir dans le développement du psychisme. 
Il s’agit pour les parents d’assumer leur devoir : aider l’enfant à construire l’homme qu’il sera plus tard. En d’autres termes, collaborer avec l’enfant le soutient dans ses extraordinaires conquêtes.

C’est une tâche ambitieuse qui est à la portée de chacun d’entre nous. En effet, connaître le système de développement psychique de l’enfant est une clé pour veiller à son « hygiène mentale ».

Le travail de l’enfant produit un résultat : le développement de l’humanité. MM indique donc que pour répondre à cette tâche fondamentale, l’enfant a besoin de deux choses. La reconnaissance de ses droits et une volonté de pourvoir à ses besoins.

Ainsi, la révolution non violente, chère à MM, qui devait allier hommes d’état et parents, pour aider à la construction de l’âme humaine, n’a pas encore eu lieu.