Embryologie
La vie prend son origine d’une cellule. Elle se divise ensuite en de
nombreuses autres cellules de taille identique pour former une sphère. Cette
forme ainsi obtenue s’infléchit pour former à son tour deux puis trois parois –
ou feuillets – superposées. Tous les organes du corps sont formés à partir d’un
des trois feuillets totalement uniformes.
Plusieurs scientifiques ont montré que certaines parties de ces feuillets deviennent tout à coup biologiquement plus actifs. Cette sensibilité extrême est à l’origine de la spécialisation cellulaire indispensable pour former un organe ou un autre.
Ainsi, chaque cellule se transforme totalement pour faire un travail
qu’elle n’a encore jamais accompli. Cette transformation est
irréversible ; une cellule du foie ne pourra plus devenir une cellule
nerveuse alors qu’elles étaient similaires à l’origine.
L’unité fonctionnelle de tous ces organes indépendants est assurée par le système circulatoire et le système nerveux. Le sang distribue tout ce qui est essentiel aux organes mais surtout les stimule, et contrôle qu’ils fonctionnent en harmonie pour le bien commun. Le système nerveux, quant à lui, a une fonction de commandement.
« Le développement du psychisme de l’enfant semble dirigé sur le même
plan créateur que celui de la nature » résume Maria Montessori.
Comparons donc l’évolution de l’enfant naissant à celle de la cellule souche. Au commencement, son psychisme accumule des matériaux pour sa construction grâce à l’esprit absorbant. Ensuite, des périodes de sensibilités aiguës limitées dans le temps, le poussent à certains actes lui permettant d’assurer la construction des organes de son psychisme.
Quand tous les organes sont prêts, ils s’unissent et forment l’unité
psychique.
L’organe psychique se forme donc avant l’organe lui-même. Cela signifie que
« la forme des organes se dessine suivant le plan du comportement dans le
milieu ». Donc, l’être vivant teste son milieu avant la construction de
ses propres organes.
Après une telle découverte, il
semblerait logique que tous animaux doivent tendre vers un comportement idéal
et par conséquent identique. Pourtant ce n’est pas le cas.
En fait, la théorie Darwinienne doit être élargie. Certes, les espèces
luttent pour leur survie mais elles ont chacune un rôle déterminé – différent
mais nécessaire – permettant à la nature de garder son harmonie.
Un plan, une méthode
L’enfant se construit par deux forces vitales. Celle lui permettant de
créer et de se perfectionner et celle le poussant à accomplir son devoir pour
tenir sa place dans une nature équilibrée.
A sa naissance, il est neutre mais il porte en lui le code lui permettant
d’avancer vers sa meilleure place grâce aux lois universelles de croissance.
En fait, il réalise « le présent d’une vie en évolution » nous
dit MM. C’est-à-dire qu’il fait une photo de son milieu, ensuite il la projette
et l’enrichit. De cette manière, il fait progresser sa civilisation.
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