Comment allier Montessori et méthode de Singapour ?

Dans la pédagogie Montessori, l'enfant doit suivre une planification, afin d'utiliser les matériels dans un ordre précis et suivant une logique réfléchie et testée de nombreuses années sur le terrain par le Dr Montessori.

Jusqu'en fin de maternelle, ce programme est largement suffisant et je trouve inutile de le compléter. En effet l'enfant de 3 à 6 ans est encore dans l'esprit absorbant et travaille de longs moments en autonomie ; le matériel Montessori est formidable pour cela.

En revanche, dès le début du primaire, l'enfant n'a plus la même attitude qu'en maternelle : il a besoin de davantage d'interaction avec des enfants de son âge ou avec des adultes. Pour ma part, il ne m'est pas possible de rester en permanence avec chaque enfant, du fait des niveaux différents que je dois gérer. Il a fallu que je trouve une alternative, et je me suis donc tournée vers les manuels un peu plus scolaires.

À l'issue de chaque leçon, quand l'enfant a manipulé un certain nombre de fois (5 fois minimum à chaque étape), nous passons à des exercices sur cahier (les cahiers d'exercices de la méthode de Singapour) afin que l'enfant s'entraîne. Pour ce qui est de la progression, je reste fidèle à la progression Montessori.

Je n'ai donc pas acheté le livre de cours (je l'avais acheté l'année dernière mais je ne m'en suis pas servie, je l'ai revendu !), ni le guide pédagogique de la méthode de Singapour.

En revanche, ces cahiers de Singapour nous ont permis d'aborder certaines notions qui n'étaient pas énormément creusées dans ma progression Montessori : par exemple, les poids, les quantités et de très nombreux problèmes sont proposés à la réflexion de l'enfant qui s'entraîne ainsi à l'abstraction et la conceptualisation.