Au cours du XXème siècle, la recherche en biologie a consenti une réorientation heureuse.
Elle s’est tournée vers l’étude du développement de la vie dès son origine. Ce
changement est consécutif à une prise de conscience chère à Maria
Montessori : l’enfant et l’adulte sont attachés par un lien d’amour
dépassant la raison.
Ce lien est physique car depuis sa conception, la cellule d’origine –
moitié père et moitié mère – germe dans le corps de sa mère. Durant sa vie
embryonnaire puis après sa naissance, ses parents forment un foyer d’amour
satisfaisant le premier besoin du nourrisson. Celui de la protection.
Ce lien se diffuse aussi aux domaines de la psychologie car l’enfant
provoque chez l’adulte toutes sortes de sentiments. Le comportement de l’adulte
dépend donc directement de celui de l’enfant.